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Comprendre les pleurs de l’enfant pour le calmer

M’étant penchée largement sur la question avant que mes bébés n’atteignent la « phase d’opposition », lorsque mes petits chérubins y sont parvenus … J’étais, comme qui dirait, bien armée déjà !!! OUFFF !!!
Mais, lorsqu’on a un BABI … C’est pour la vie ! Il restera intense, extrêmement sensible à absolument tout !! Pour autant, ce ne fut pas facile car ce qui fonctionnait pour eux bébés, ne fonctionnait plus forcément plus tard … Et, je n’avais pas tout exploré. 
Ah nos enfants, ce sont vraiment de supers profs !! Ils nous redonnent des exercices d’application, jusqu’à ce qu’on comprenne la leçon !!
Il m’a donc fallu, du temps, des personnes pour m’accompagner, afin que je réussisse enfin à trouver un équilibre, après, j’ai tenté de le transmettre aux professeurs de mon fils, notamment … 

et toi, Comment le vis-tu ?
Aimerais-tu avoir des éclaircissement sur ce point,
pouvoir mieux comprendre les pleurs de ton enfant
pour le calmer plus rapidement et plus efficacement,
dans le respect des besoins de chacun ?

Quel que soit notre âge, 

les pleurs traduisent une émotion, envoient aux autres un message.

 

Comme les bébés, l’enfant a besoin d’être rassuré, de pouvoir compter sur nous, les adultes. Les bases de sa sécurité ne sont pas encore acquises et il a, encore, beaucoup besoin de nous pour se calmer.

Son cortex n’est toujours pas mature et qu’il ne le sera  réellement  qu’à 25 ans … et dans le cas où l’enfant a pu bénéficier de bienveillance !

Les pleurs sont toujours l’expression d’une émotion et permettent de la libérer, de s’en libérer. Il est donc nécessaire de laisser l’enfant pleurer mais de l’accompagner dans ces moments.

Si les parents ne sont pas là, il est bon qu’il prenne son doudou, sa tétine ou son pouce, quel que soit ton avis la dessus. Ces 2 outils appelés aussi « objets de transition » permettent aux jeunes enfants de revenir, par son biais, à leurs parents, leur cocon de bien-être, de sécurité affective. Ne pas le leur permettre, lors de ces crises, c’est les mettre dans une situation de stress prolongé.
Les dégâts du stress sur le développement cérébral sont, maintenant, bien connus grâce aux Neurosciences affectives … L’enfant a besoin d’être rassuré et entendu dans son émotion pour pouvoir la dépasser.

De la même manière, la seule tétine, pouce ou/et doudou ne suffisent pas, il a besoin de pouvoir compter sur l’adulte référent : celui qui est en charge de lui. C’est la base de la théorie de l’attachement …

Besoin d’aide pour surmonter tes difficultés, 
trouver tes solutions pour gérer les pleurs de ton/tes enfants ?

contacte-moi pour un accompagnement personnalisé.

Comment calmer la crise, apaiser l'enfant

Il est primordial de répondre aux pleurs et ce, quel que soit l’âge (oui, oui, même avec les grands nettement plus âgés !).

Connaître l’enfant qui pleure permet de mieux savoir comment réagir et lui, se calmera plus facilement avec une personne connue.
Il est, donc, nécessaire de prendre des temps avec l’enfant, de créer avec lui une relation, dès sa naissance.

Chez les petits, l’angoisse de la séparation, peut toujours être présente notamment, à l’école … Un temps d’adaptation peut s’avérer nécessaire même pour les plus grands.

Je l’ai vécu, avec mon petit dernier, qui me mettait à la porte de la classe (oui, oui, il me poussait dehors même !) dès que la maîtresse démarrait les activités .
Pourtant, le laisser avant était impossible. Le reprendre plus tôt aussi, d’ailleurs car, il voulait tout faire comme sa grande sœur (manger aussi à la cantine … dès le 2e jour de classe … J’étais un peu perdue !!).
La maîtresse étant très peu conciliante sur les doudous, le fait de rester un petit temps avec mon fils, j’ai fini par opter pour l’option ramassage scolaire qu’il adorait !!
Hélas, je n’ai pas toujours trouvé de solutions à son mal-être à l’école, par la suite … Et l’option de l’instruction en famille s’est finalement imposée moins de 6 ans après. Tu me diras, c’était une solution !
Plutôt pour éviter les crises et un mal être ambiant d’ailleurs qui rejaillissait sur toute la famille. L’apaisement et le bien-être fut général une fois cette solution trouvée, et les crises nettement moins fréquentes !

Comme pour les plus petits, en cas de crise si tu ne te sens plus capable de le gérer :

Si jamais cette situation se produit et que tu es seul(e) :

  • Parle-lui et explique-lui la situation en quelques mots (tu ne sais plus quoi faire ; tu as peur de lui faire du mal et tu préfères le laisser, un instant, que d’en arriver là ; qu’il n’est pas responsable mais que tu vis mal la situation, que tu viens le rechercher dès que tu le peux donc dans quelques minutes) ;
  • Isole-le (dans sa chambre pour plus de sécurité) ;
  • Sécurise-le (qu’il ne puisse pas s’étouffer, se couper, s’électriser, s’intoxiquer, tomber ou faire tomber quelque chose sur lui, se faire agresser par un animal ou un autre enfant) ;
  • Appelle quelqu’un (proche, collègue si tu es pro) qui pourra venir vite et/ou t’aider et prendre le relais dans la bienveillance.
  • si tu ne peux appeler personne, contacte ce numéro :
    0 800 003 456 (Allo Parents Bébés) service et appel gratuit d’Enfance et Partage.

Eviter les pleurs, c'est possible !

Il est impossible d’éviter les pleurs, totalement, mais nous pouvons les éviter au maximum. En pensant à ces 9 sources de stress :

  • L’inconfort : une étiquette, un tissu qui gratte, une chaise inconfortable …
  • Le moment : Lorsque tu sorts, prends conscience de l’heure, du moment auquel vous sortez et voit si ça ne vient pas en opposition avec un besoin de ton enfant (jeux, sommeil, faim, etc). Le porte-bébé est génial pour ça, d’ailleurs et oui, même avec les plus grands !! J’ai porté mes 2 loustics jusqu’à leur 6 ans et, croyez-moi ils étaient loin d’être légers !!
  • Le sentiment de sécurité : autant physique, qu’affectif, ton enfant a besoin de se sentir aimé, quel que soit son comportement, sa personnalité. Le manque de sécurité venant de tous nos sens (environ 9, si, si et parfaitement reconnus de tout un chacun !), la sécurité est à envisager à chaque instant que l’enfant vit : son sommeil, ses repas, ses temps de jeux, l’ambiance familial, etc … Tous mes accompagnements et mes formations ont pour objectif de travailler sur le sentiment de sécurité de l’enfant, d’ailleurs !
  • La frustration : éviter d’en créer de nouvelles en adaptant l’environnement aux capacités motrices de l’enfant. Si tu as peur pour certains objets, pendant un moment, il te faudra les ranger en-dehors de sa vue. Tout ce qu’il voit, il doit pouvoir le manipuler, cela t’évitera de dire « non » continuellement. Quand tu devras impérativement partir, penses-y à l’avance et informe-le plusieurs fois, évite de lui faire démarrer une activité qu’il ne pourra pas finir. S’il y a séparation, de la même manière, préviens-le, fais en sorte qu’il connaisse et apprécie la personne qui le garde et rassure-le en lui donnant des repères dans le temps, quelque soit son âge, pour ton retour.
  • La peur : Rassure ton enfant autant que possible, prend-le dans tes bras et respire calmement, nomme ses émotions. Et surtout, sois indulgent avec lui ! Je vois beaucoup dans mon entourage proche, dans la rue tellement de parents rire au dépend de leur enfant. Bon, on va pas non plus en faire tout un fromage. Certaines mamans surréagissent face à ce qui arrive à leur enfant. Le stress se transmet donc : ZEEENNN !! 
  • Les actes médicaux : Si tu es professionnel de la santé, que tu dois accomplir un acte médical et que l’enfant n’est pas d’accord. Demande au parent de l’apaiser gentiment. Adresse-toi, également, à l’enfant sans lui mentir. Si l’acte (vaccin, désinfection voire couture d’une petite plaie, etc) peut être fait sur les genoux des parents, voire même dans leurs bras, l’enfant sera encore plus détendu (si le parent l’est aussi …). Fais en sorte que l’enfant puisse toujours être en contact avec son parent, le mieux étant d’être porté par lui.
  • La fatigue/le réveil : l’enfant a encore besoin de sentir une présence près de lui, d’être sécurisé pour bien dormir. Une possibilité, le cododo (dormir avec son/ses enfants dans la même chambre tant que l’enfant le réclame) : chacun peut avoir son espace, son lit. Il existe d’autres alternatives comme faire dormir la fratrie ensemble. 
  • L’ennui peut aussi être évité, bien qu’il soit aussi nécessaire à un bon développement. Le portage y répond d’ailleurs fort bien. Mais également les moments de jeux ou d’échanges avec votre enfant quel que soit son âge. Pas besoin d’y passer des heures mais un temps court et régulier où tu lui accorderas toute votre attention peut suffire à le satisfaire, le faire participer aux tâches de la maison lui permet de savoir que tu lui fais confiance, qu’il est « grand » et c’est tout ce qu’il veut : être autonome, comme toi !
  • La communication : apprendre à bien communiquer ses besoins passe par l’exemple que nous lui donnons. Apprendre à nommer ses émotions, les siennes, ce qu’on veut/ne veut pas et communiquer aussi pour le plaisir pas uniquement pour les réprimandes, les devoirs … 

L’enfant plus grand va exprimer inévitablement des envies lors des courses, des repas, des jeux … Si tu décides quelque chose, que tu dis non :

  • explique-le toujours (de manière courte) ;
  • si ton enfant réagit mal à la frustration, accompagne-le. Le fait d’entendre que ses émotions sont reconnues ou tentent de l’être, les désamorce déjà beaucoup.
  • Si ça ne suffit pas, pars dans l’imaginaire et demande-lui ce qu’il aurait fait avec ce qu’il voulait ou, ce qu’il voulait faire !!
  • Fais-lui penser à autre chose ;

et ne remets pas le sujet sur le tapis. La crise pourrait revenir, ce serait dommage car lui, l’avait classée !

Et moi alors, dans tout ça ?!

Normalement, nous, les adultes, devrions encore être capables de pleurer quand cela est nécessaire. Mais nombre d’entre nous a été dressé à ne pas montrer ses émotions (oui, tu sais les fameux : « ce sont les filles qui pleurent », « ça n’est rien »,  « t’es grand, tu ne vas pas pleurer pour ça » ou « tu vas dans ta chambre si tu continues » voire « je t’en colle une si tu continues » …).

Nous avons, donc, nous-mêmes parfois du mal à reconnaître et à nommer ces émotions qui nous traversent ! Accompagner nos enfants dans ces moments peut, donc, parfois être vraiment très difficile !

Nous avons, nous aussi, des besoins dont il  faut prendre soin pour pouvoir nous occuper de nos enfants, alors n’oublie pas de penser à toi !! C’est primordial !! Un peu comme le masque à oxygène dans un avion qui risque de s’écraser (oui, je sais l’image est un peu extrême mais … la situation peut l’être à ce point !).

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J’espère que cet article t’aura éclairé(e) sur le sujet !


Je suis curieuse de savoir quelle clé t’a le plus aidé(e). Partage-le nous dans les commentaires !


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A très bientôt !!

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